- « Une femme au téléphone » de Carole Fives, Editions Gallimard, collection Folio, réédition 2018. Première publication : Editions Gallimard, collection L’Arbalète, 2017.
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- Bande dessinée « Commissaire Kouamé, tome 1 – Un si joli jardin » de Marguerite Abouet et Donatien Mary, Editions Gallimard, 2017.
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EXTRAITS
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On n’a qu’une mère
« Tatata, tu verras quand tu auras mon âge. Tu penseras à moi, à tout ce que je te disais. Tu diras, eh oui, maman avait raison et j’avais tort, et maintenant elle n’est plus là… Une mère, on n’en a qu’une, vous devriez en profiter…
Tu regardes quoi à la télé ? Je vais mettre le même programme, comme ça j’aurai l’impression qu’on est un peu ensemble. »
(Carole Fives, « Une femme au téléphone »)
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Peur de mourir
« Le professeur a dit : +C’est un cancer très agressif, alors on va être très agressif avec lui+.
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La maladie, je m’en fiche un peu, la chimio aussi, ce qui m’inquiète vraiment c’est de mourir. Je ne peux pas partir en ayant eu une vie si pourrie. »
(Carole Fives, « Une femme au téléphone »)
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Profiter tant que c’est encore possible
« Si vous avez des choses à me demander, des questions à me poser sur votre enfance, c’est le moment. Profitez, profitez tant que je suis vivante parce que, après… Moi, avec mes parents, je n’ai pas pu, alors vous, ne vous gênez pas. »
(Carole Fives, « Une femme au téléphone »)
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« Qui va m’attendre au ciel » après ?
« Ce qui me fait peur avec la tombe, c’est qu’elle reste abandonnée. Non, je veux être incinérée, qu’est-ce que tu veux que j’aille faire dans une tombe toute seule comme une conne. D’accord alors, si vous me trouvez une tombe bien gaie, près de chez vous, alors oui, d’accord, je veux bien être enterrée.
Des idées noires ? Pas du tout, mais je me demande qui va m’attendre au ciel quand je vais mourir, c’est tout. J’ai peur. Tellement peur que ce soit mon père. J’en ai parlé à la psy. Elle m’a dit que mon père n’était pas Dieu. Mais qui va m’attendre là-haut alors ? »
(Carole Fives, « Une femme au téléphone »)
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« Tout le monde dort pendant que moi, je vis »
« J’ai décidé de ne plus dormir. Dormir, c’est déjà mourir un peu, et je n’ai plus le temps. S’il ne me reste que six mois à vivre, je veux en profiter. La nuit, je me relève et je suis la plus heureuse. Je peins, je range, je fais mes papiers. C’est du temps de gagné. Tout le monde dort pendant que moi, je vis. »
(Carole Fives, « Une femme au téléphone »)
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« OUI, CHEF ! »
(M. Abouet et D. Mary, « Commissaire Kouamé, T1 – Un si joli jardin »)
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« La Quelque Chose »
– Tu connais Loulou « la Rihanna africaine » ?
– Hé, hé, hé, mon ami, tout le monde ici s’appelle Loulou… « la Quelque Chose »… Loulou la Beyoncé ghanéenne, Toutou la Shakira nigérienne, Zouzou la…
– Ca va… ça va.
(M. Abouet et D. Mary, « Commissaire Kouamé, T1 – Un si joli jardin »)
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Par quoi commencer ?
– Chef, on commence par quoi ?
– Par le commencement, Arsène… par le commencement.
(M. Abouet et D. Mary, « Commissaire Kouamé, T1 – Un si joli jardin »)
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« Diamétriquement »
« Elle a une beauté diamétriquement opposée aux deux autres sur les portraits-robots. »
(M. Abouet et D. Mary, « Commissaire Kouamé, T1 – Un si joli jardin »)
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Sur les empreintes
– Vous avez trouvé des indices ?
– Non, chef, pas encore…
– Des empreintes ?
– On est dessus, chef.
– Je préfère que vous soyez à côté…
(M. Abouet et D. Mary, « Commissaire Kouamé, T1 – Un si joli jardin »)
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Coumba Sylla
Les errances de Coumba 