Lectures du vendredi 11 mai 2018 : Hodall Béo, Maya Angelou

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(Photo : Coumba Sylla)
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(Photo : Coumba Sylla)

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  • Et comme la semaine dernière, « Tant que je serai noire » de Maya Angelou, Editions LGF, collection Le livre de poche, 2009.
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(Photo : Coumba Sylla)

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EXTRAITS

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(Photo : Coumba Sylla)

Priorité aux bagages

– Je vais à Akpakpa.

– 300 francs.

– Et les bagages ?

– Gratuit.

– Alors, déposez les bagages, je vous suis à pied !

(Hodall Béo, « Moto-taxi »)

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(Photo : Coumba Sylla)

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Pas question de descendre !

– Misère ! Une panne… Descendez que j’aille chez mon mécanicien.

– Je ne descendrai qu’à destination.

– Reprenez vos sous !

– Non !

Mahou ! Vous me le paierez !

(Hodall Béo, « Moto-taxi »)

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(Photo : Coumba Sylla)

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« Aoooo. Pardon chef ! »

– C’est qui le con qui a placé le baril au milieu de la voie ?

– C’est moi le con qui ai déposé ce baril au milieu de la voie.

– ?!

– Faut garer. Comment je suis con là, tu vas m’expliquer.

– Aoooo. Pardon chef !

(Hodall Béo, « Moto-taxi »)

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(Photo : Coumba Sylla)

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Un marteau pour tuer un moustique

– Terriblement pratique, le casque sous la casquette.

– 3.000 F par voleur, n’est-ce pas ?

– Le marteau ! Ton intention était claire ! Avance !

– Je jure que je tuais un moustique sur sa tête !

(Hodall Béo, « Moto-taxi »)

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(Photo : Coumba Sylla)

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(Photo : Coumba Sylla)

« Abolir l’apartheid à tout prix »

« Il était si éloquent et si brillant que même le plus grand idiot de la terre aurait compris qu’il fallait abolir l’apartheid à tout prix. »

(Maya Angelou, « Tant que je serai noire »)

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(Photo : Coumba Sylla)

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Erotisme intellectuel

« L’intelligence avait toujours eu sur moi un effet pornographique. »

(Maya Angelou, « Tant que je serai noire »)

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(Photo : Coumba Sylla)

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« De la barbarie à la décadence » sans transition

« Quant aux Etats-Unis, George Bernard Shaw [écrivain irlandais] avait eu raison de les décrire comme +le seul pays à être passé directement de la barbarie à la décadence sans avoir connu la civilisation+. »

(Maya Angelou, « Tant que je serai noire »)

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(Photo : Coumba Sylla)

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« Tout dire deux fois »

« La répétition était un code compris et apprécié de tous. Nous avions un dicton : +Il faut tout dire deux fois. Ce que tu affirmes, tu as intérêt à pouvoir le répéter.+ »

(Maya Angelou, « Tant que je serai noire »)

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(Photo : Coumba Sylla)

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Autres extraits de « Tant que je serai noire ».

Coumba Sylla

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