« Si je m’étais abonnée à l’humanité, je m’en désabonnerais.La guerre, cette justification de la bêtise humaine.Quelle que soit la sottise des pronostics, la réalité la dépassera. »

Est-ce que je suis en train de vous parler de la Libye et des Africains qui en marchandisent d’autres sans honte ?
Est-ce que je vous parle de manoeuvres de Ote-toi-de-là-que-je-m’y-mette-ou-que-j’y-mette-un-béni-oui-oui ?
Ou plutôt de Je-ne-t’aime-pas-donc-je-vais-te-faire-dégager-tu-vas-voir ?
Non.
Je suis dans les « Pensées d’une Amazone », de Natalie Clifford Barney (Ed. Emile-Paul Frères, 1921).

« Ces pensées à peine pensées » et des « pages prises au romain qu(‘elle) n’écrir(a) pas »…
« J’écrivis ce petit livre de pensées, pour vous, et c’est moins vous que d’autres qui les auront lues.Voici mon livre, vous l’ouvrirez par curiosité ? par courtoisie ? La curiosité, n’est-ce pas une courtoisie ?Et, vis-à-vis des femmes, son expression la plus moderne ? »
Un livre aux dédicaces multiples laissant le choix aux lecteurs.
Un livre aussi…
« Pour A, B, C…, tous morts, alas how small the world is getting.Et pour D, E, F, G, H, I, J, K, L, M, N, O, P, Q, R, S, T, U, V, W, X, Y, Z, que j’allais oublier. »