- « La folle allure », de Christian Bobin, Editions Gallimard, 1995 (2013 pour la version numérique), collection Folio.
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- Et toujours « Assiatou de Septembre » d’Emile Cissé, L’Harmattan, réédition 2008 (première publication : 1969).
→ Lectures du vendredi 24 novembre 2017.
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Extraits
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Les notes joyeuses du bonheur
« Le bonheur, ce n’est pas une note séparée, c’est la joie que deux notes ont à rebondir l’une contre l’autre. Le malheur c’est quand ça sonne faux, parce que votre note et celle de l’autre ne s’accordent pas. La séparation la plus grave entre les gens, elle est là, nulle part ailleurs : dans les rythmes. »
(Christian Bobin, « La folle allure »)
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Nos redoutables êtres aimés
« Ceux qui nous aiment sont bien plus redoutables que ceux qui nous détestent. Il est bien plus difficile de leur résister, et je ne sais rien de mieux que des amis pour vous amener à faire le contraire de ce que vous souhaitiez faire. »
(Christian Bobin, « La folle allure »)
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Petites distances infranchissables
« D’un appartement à l’autre, dix mètres. Les plus petites distances sont des distances infranchissables. »
(Christian Bobin, « La folle allure »)
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« Une part indélébile de comédie » dans tous nos sentiments
« Quand je me suis mariée, la gaieté était dans mon coeur. Si j’ai divorcé, c’est parce qu’elle menaçait d’en partir.
Oui, il me semble parfois que tous nos sentiments, même les plus profonds, ont une part indélébile de comédie. Leur profondeur ne doit souvent rien à l’amour – et tout à l’amour-propre. C’est sur nous-mêmes que nous pleurons et c’est sur nous seuls que nous aimons. »
(Christian Bobin, « La folle allure »)
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Coumba Sylla
Les errances de Coumba 