- « A cause de la vie » de Véronique Ovaldé et Joann Sfar, Editions Flammarion, 2017.

Extrait du livre à feuilleter ou télécharger (PDF et ePUB) chez l’éditeur.
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- « Epigrammes » d’Ambrose Bierce, Editions Allia, 2014.
(Selon Allia, texte original paru pour la première fois en 1911 dans « The Collected Works of Ambrose Bierce », The Neale Publishing Company.)

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EXTRAITS

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« Agacement affectueux »

« Il y a de petites crispations entre monsieur et madame Lefèvre mais rien de très grave, rien qui ne les empêche de vivre côte à côte. Il s’agit seulement de cet agacement affectueux qu’entretiennent les couples solides. »
(Véronique Ovaldé et Joann Sfar, « A cause de la vie »)
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« Une figure de volupté lasse »

« La mère de Nathalie n’a pas la voix claire, elle a une voix mélancolique, voilée, avec de petites pointes quand elle sourit (et qu’on entend ce sourire dans la texture de sa voix). ‘Elle a une voix tardive’, disait le père de Nathalie. Elle a aussi un visage tardif, d’ailleurs, comme quelqu’un qui aurait trop peu dormi, qui aurait eu le teint délicat mais brouillé, une espèce de vulnérabilité si visible qu’elle en est peut-être artificielle. Elle porte les cheveux longs coiffés n’importe comment, elle les teint en blond mais pas assez souvent. Même ces négligences-là ont l’air millimétré. La mère de Nathalie est une figure de volupté lasse. Elle a beaucoup de charme – mais un charme désuet, épuisé, fin du siècle dernier. »
(Véronique Ovaldé et Joann Sfar, « A cause de la vie »)
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« Héros, épée et renom »

« Un petit tas de poussière,
Un peu de rouille dans le fer,
Une pierre sans le moindre nom :
Vois ! Héros, épée et renom. »
(Ambrose Bierce, « Epigrammes »)
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Avarice et Générosité
– Qui es-tu, toi qui trembles dans tes fourrures ?
– Mon nom est Avarice. Quel est le tien ?
– Générosité.
– Où sont tes habits, toi qui es si calme ?
– C’est toi qui les portes.
(Ambrose Bierce, « Epigrammes »)
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Coumba Sylla