- Comme la semaine précédente, « Rue Félix-Faure » de Ken Bugul, Editions Le Serpent à Plumes, collection L’Ecdysiaste, 2018. Egalement publié aux Editions Hoëbecke, collection Etonnants voyageurs, 2005.

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Nouveaux extraits
(Autres extraits ici.)

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« Un mort mort ? »

– Un mort, tu as dit ?
– Oui, un mort !
– Un mort mort ?
– Oui, un mort mort !
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» Chacun récolte ce qu’il a semé »

« Chacun récolte ce qu’il a semé, et Dieu n’y est pour rien. Dieu ne donne pas des prix à ceux qui se croient méritants. Chacun se donne son prix. »
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La ville s’étalait, « comme une pandémie »

« Avec la libération et la libéralisation, de nouvelles sociétés immobilières avaient été créées et les lots de logements avaient porté des noms de plus en plus typiques ou les noms de promoteurs qui ne plantaient pas des arbres. La ville s’étalait et n’arrêtait pas de s’étaler, comme une pandémie. »
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Bien agir, continuellement

« Les autres pensaient qu’avec la prière dans les temples, ils avaient fait une bonne action. Ils se trompaient. La bonne action, c’était à chaque instant. »
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Rigoureuse loi de la rue

« Nous, rue Félix-Faure, de façade, comme en arrière-façade, nous n’avons pas besoin de policiers. Ici dans la rue Félix-Faure, nous n’avons jamais eu de problèmes avec les policiers. La loi qui gère la rue est plus rigoureuse que celle de la police. »
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Coumba Sylla
@ Dakar
Merci du partage! Coumba 🎈
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Merci de votre visite, Fall.
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